Solitude de la pitié par Jean Giono

Livre 8/20 pour gagner 20 ans dans la vie.

De tous les livres de Jean Giono, c’est à mon humble avis le chef d’oeuvre,

et puis aussi la meilleure porte d’entrée dans son univers merveilleux. Publié en 1932, Solitude de la pitié est un petit recueil de nouvelles où se déploient, dans quelques textes écrits à l’os, son panthéisme, sa compassion, sa passion de la vie, sa conception du monde.

Enfant d’Homère et de Virgile, Jean Giono (1895-1970)

est l’auteur d’une flopée de grands romans au-dessus desquels trônent Colline (1929), Regain (1930) ou Un roi sans divertissement (1947), souvent considéré comme le plus abouti, le plus puissant. Sans oublier Le Hussard sur le toit (1951), gros succès de librairie, un roman d’aventures qui se déroule au XIXème siècle, alors que la Provence était en proie à une épidémie de choléra.

Que n’a-t-on dit sur Jean Giono !

L’ermite de Manosque qui a toujours habité sa ville natale, est souvent affublé, par des pseudo-spécialistes, de l’étiquette d’écrivain « régionaliste » alors que, de toute évidence, comme William Faulkner dont il est un peu le cousin provençal, son message est universel.

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Les 20 livres qu'il faut avoir lus

Les 20 livres qu'il faut avoir lus

Par Franz-Olivier Giesbert

Ceux qui ne lisent pas de livres ne savent pas ce qu’ils perdent. Je me demande souvent ce que j’aurais fait sans eux. Quand je n’écris pas, je lis ou relis. D’où cette liste. Il y a des moments, dans l’existence, où l’on a envie de rendre aux autres ce qu’ils vous ont donné.

On a beau s’imaginer qu’on s’est fait tout seul, à la fin, on n’est toujours que la somme des leçons de vie de quelques personnes et des livres qu’ils vous ont fait lire. Au fin fond de la Normandie, j’ai eu la chance de grandir dans une famille où tout le monde, y compris les grand-parents, m’offrait ou me conseillait des ouvrages. Sans parler de mes professeurs du lycée d’Elbeuf.

C’est ainsi qu’en montant à Paris pour mon premier travail, le jeune provincial timide et complexé que j’étais, avait le sentiment de savoir déjà comment ça marchait, notre psyché, la société, les rapports humains. Grâce à des romans, des essais, des livres de philosophie. Cette liste que j’ai limitée à vingt, je l’ai depuis longtemps dans la tête et j’ai voulu vous la transmettre, pour partager.