Livre 3/20 pour gagner 20 ans dans la vie.
de George Sand (1804-1876) qui raconte les cinquante premières années de son existence, je n’ai pas pu m’arrêter. Une montagne littéraire de plus de 1600 pages, l’autobiographie inachevée du grand monument du féminisme mondial : une femme exemplaire qui a su s’imposer comme l’une des principales figures de son siècle, le XIXème, au milieu de tant de grands hommes, Balzac, Flaubert ou Hugo.
mais celui qu’elle nous raconte est, dès qu’il s’agit de ses relations personnelles, édulcoré sinon aseptisé. George Sand explique qu’elle a voulu « taire et non arranger ni déguiser » plusieurs circonstances de sa vie : « Je ne m’attribue pas le droit de disposer du passé de toutes les personnes dont l’existence a côtoyé la mienne ». Amateurs de secrets s’abstenir. Encore que le portrait de son ami Balzac, immense et foutraque, vaut le détour.
ceux qui attendent des révélations croustillantes sur les amours torrides de George Sand avec Alfred de Musset, génie alcoolique et Tartarin de maisons closes. On les renverra à la correspondance enflammée de ceux qu’on peut appeler les amants de Venise. Sur Chopin, autre génie et « pauvre coeur froissé » auprès duquel elle prétendit « vivre comme un vierge », elle est, en revanche, plus loquace : « type extrême de l’artiste », écrit-elle, il n’était pas fait « pour vivre
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